Mondialement connu et apprécié, le savon de Marseille est le fruit de siècles d’expérience et de savoir-faire longuement affinés par l’observation. Aussi, ne peut-on se contenter, pour définir ce savon, de la charte grâce à laquelle Colbert en définit les règles de base, même si hors d’elle, il n’est pas honnête de parler de savon de Marseille. Malheureusement, ce savon n’étant pas protégé, il se voit concurrencé par des contrefaçons ne respectant pas ces règles…Selon la charte de Colbert, en effet, le savon de Marseille doit être cuit au chaudron et fabriqué à partir d’huiles exclusivement végétales sans autre ingrédient que le sel et la soude de Camargue qui, nécessaires à sa saponification, sont ensuite éliminés au fil de nombreux lavage à l’eau pure.
Source : http://www.musee-savon-marseille.com/
Chaleur des chaudrons, surface des mises, tampons en buis…
Or, outre les règles fixées par Colbert, sa fabrication exige le sens quasi alchimique de ceux que l’on appelait les « Maîtres de feu »… Un savoir-faire aujourd’hui heureusement préservé, grâce à la persévérance de la savonnerie Marius Fabre qui s’en transmet les secrets depuis 4 générations !
À découvrir et savourer concrètement dans ses ateliers de Salon de Provence et au musée du savon de Marseille qu’abrite une de ses salles de séchage… : http://www.musee-savon-marseille.com/ !